Judaica Art Diagonale
La spiritualité, la relation à l’autre, la relation au Divin, la force et la faiblesse, la richesse et la pauvreté, la joie et la tristesse, l’espoir et la détresse, la vanité et l’humilité, le beau et le laid, l’harmonieux et le disproportionné, le juste et l’injuste, la réussite et l’échec, l’amour et la haine, l’ordre et le désordre, la fidélité et la trahison, la tolérance et la tyrannie.
La diagonale c’est le plus court chemin pour relier les opposés. Ce travail, tracer des diagonales, est récurrent dans l’œuvre de YAACOBI même s’il ne s’y limite pas. Comment tracer une diagonale entre le jour et la nuit, comment relier le matériel au spirituel, l’homme et la femme, le fini à l’infini, la lumière à l’obscurité ?
Comment relier le ciel et la terre, l’amour et la haine, la création au tohu-bohu, le temps à la matière ? Comment tracer la diagonale entre prendre et donner, entre le point et l’espace, entre le silence et le cri, entre le désert et « Time Square » ?
Comment exprimer ou créer de manière artistique ces diagonales ?
C’est la recherche permanente du peintre et artiste YAACOBI !
La Diagonale entre le noir et le blanc, ce sera un damier. Entre le ciel et la terre ce sera une échelle. Entre la gravité terrestre et l’apesanteur (dans le sens de détachement des contingences), ce seront des ailes.
L’enfant sera la diagonale entre le corps et l’âme lorsqu’ils sont en résonance. La vie pourrait être la diagonale entre l’être et le « ne pas être », l’intelligence reliera le plus au moins. L’humilité reliera la face à l’intelligence. La toile sera la diagonale entre l’œuvre et l’artiste.
Rechercher les diagonales peut être l’œuvre d’une vie et également d’une expression artistique.
La diagonale n’annule pas les opposés, elle les identifie et les relie. Ils existent, restent opposés mais sont reliés. Par son intermédiaire, ils se “connexent”, se connaissent et peut-être se reconnaissent.